Dignité : c’est inné ! On l’a ou on ne l’a pas…
La dignité est une véritable noblesse de l’âme. Cependant, l’utilisation de façon exagérée de ce mot en déprécie, hélas, la valeur !
De nombreux philosophes et penseurs comme Aristote, Kant, Schopenhauer et d’autres encore, se sont penchés sur la question de savoir si chaque homme doit être reconnu selon son origine, son sexe, son âge ou son statut. Nous ne pouvons nous exprimer sur ce thème que sommairement par rapport à la vie de tous les jours. Tous les hommes naissent libres et égaux en droit et en dignité. Tel est le préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies. C’est une autre histoire de savoir si les personnes supposées dignes, se comportent dignement. Dans la vie quotidienne, nous nous référons à des valeurs morales, des normes sociales ou juridiques et à nos propres valeurs. Quand nous agissons dignement ou de façon indigne, mettons-nous en jeu notre dignité ou pouvons-nous même la perdre ? Ceci est décidé par notre environnement, souvent dicté par les médias, l’esprit du temps et l’interprétation dynamique du droit. Il est bon d’avoir conscience que tout est en mouvement. Les hommes et les femmes qui occupent des postes ou des hautes fonctions dans l’économie, la politique l’Eglise sont considérés comme des dignitaires. Ils ne s’en révèlent, hélas, pas toujours dignes ! Certains leaders politiques se servent de la richesse nationale à des fins personnelles D’autres, conseillers, PDG et fonctionnaires piochent sans vergogne dans les caisses de leurs entreprises…Quant’au silence de l’Eglise vis à vis de la conduite de certains « dignitaires », il a été assourdissant.
Heureusement la dignité d’un être humain ne dépend ni de son statut ni de sa richesse. Même si un milieu favorable peut faciliter une vie dans la dignité. La dignité vient du plus profond de nous, de la liberté que nous avons d’être nous-mêmes.
La Dignité : c’est innée, on l’a ou on ne l’a pas. Impossible d’attribuer cette phrase à aucun auteur, mais à elle seule elle résume parfaitement le problème.
Texte: Regula Gutjahr
Traduction: Marie-France Dupas
Emilie Lieberherr war an vorderster Front engagiert für das Frauenstimmrecht, mehr Gerechtigkeit und für die Sozial- und Drogenpolitik. Sie erreichte höchste Würden als Stadträtin uns Ständerätin des Kantons Zürich. Offen, fadengrad, aber mit Humor profil