Inner Wheel dans le magazine Rotary - Avril 2019

mardi 16 avril 2019

Dignité : c’est inné ! On l’a ou on ne l’a pas…

La dignité est une véritable noblesse de l’âme. Cependant, l’utilisation de façon exagérée de ce mot  en déprécie, hélas, la valeur !

De nombreux philosophes et penseurs comme Aristote, Kant, Schopenhauer et d’autres encore, se sont penchés sur la question de savoir si chaque homme doit être reconnu selon son origine, son sexe, son âge ou son statut. Nous ne pouvons nous exprimer sur ce thème que sommairement par rapport à la vie de tous les jours. Tous les hommes naissent libres et égaux en droit et en dignité.  Tel est le préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies.  C’est une autre histoire de savoir si  les personnes  supposées dignes,  se comportent dignement. Dans la vie quotidienne, nous nous référons  à des valeurs morales, des normes sociales ou juridiques et à nos propres valeurs. Quand nous agissons dignement ou de façon indigne, mettons-nous en jeu notre dignité ou pouvons-nous même la perdre ? Ceci est décidé par notre environnement, souvent dicté par les médias, l’esprit du temps et l’interprétation  dynamique du droit. Il est bon d’avoir conscience que tout est en mouvement. Les hommes et les femmes qui occupent des postes ou des hautes fonctions  dans l’économie, la politique l’Eglise sont considérés comme des dignitaires. Ils ne s’en révèlent, hélas, pas toujours dignes ! Certains  leaders politiques se servent  de la richesse nationale à des fins personnelles  D’autres, conseillers,  PDG et fonctionnaires  piochent sans vergogne dans les caisses de leurs entreprises…Quant’au silence de l’Eglise  vis à vis de la conduite de certains « dignitaires », il a été assourdissant.

Heureusement la dignité d’un être humain ne dépend ni de son statut ni  de sa richesse. Même si un milieu favorable peut faciliter une vie dans la dignité. La dignité vient du plus profond de nous, de la liberté que nous avons d’être nous-mêmes.

La Dignité : c’est innée, on l’a ou on ne l’a pas. Impossible d’attribuer cette phrase à aucun auteur, mais à elle seule elle résume parfaitement le problème.

Texte: Regula Gutjahr

Traduction: Marie-France Dupas   

 

 

Emilie Lieberherr war an vorderster Front engagiert für das Frauenstimmrecht, mehr Gerechtigkeit und für die Sozial- und Drogenpolitik. Sie erreichte höchste Würden als Stadträtin uns Ständerätin des Kantons Zürich. Offen, fadengrad, aber mit Humor profil