Inner Wheel dans le magazine Rotary - Avril 2020

lundi 6 avril 2020

Il faut savoir se déconnecter et ne rien faire

IW a demandé à la naturopathe Ursula Affolter, membre de l’Inner Wheel Club Solothurn, comment prendre soin de son corps et assurer son bien-être.

On entend de plus en plus souvent dire que nous sommes responsables de notre bonne santé et de notre capacité à retrouver la santé.

C’est notre (seul) corps, il est par conséquent important de prendre soin de soi. Cette responsabilité personnelle est engagée dans quatre domaines. Premièrement, nos habitudes alimentaires : nous mangeons souvent trop vite, trop sucré et trop souvent. Nous devons écouter notre corps et distinguer la faim physiologique de l’envie de manger émotionnelle. Deuxièmement l’exercice : notre corps est conçu pour bouger régulièrement, c’est bénéfique pour le cœur, la respiration, le métabolisme, les muscles et, non des moindres, pour le psychisme. Troisièmement, le sommeil : beaucoup d’entre nous dorment trop peu bien que le corps effectue de vastes processus de régénération pendant le sommeil. En d’autres termes : le manque de sommeil nous rend plus vite stupides, gros et vieux. Et enfin, quatrièmement : se déconnecter et ne rien faire : c’est difficile mais primordial ! Les chiffres croissants de l’épuisement professionnel le démontrent.

Il s’agit donc (aussi) d’auto-guérison ?

Le corps humain est ingénieux, il est conçu pour se maintenir en bonne santé et pour revenir à l’état d’équilibre au travers d’une série de processus régulateurs. Nous ne remarquons généralement rien. Si, pour une raison quelconque il n’y parvient pas, nous pouvons l’aider, comme mentionné ci-dessus, à restaurer sa capacité à s’autoréguler.

Quel est rôle du corps, de l’esprit et de la conscience dans notre bien-être ?

Nous savons maintenant que la flore intestinale, par exemple, a une influence sur le psychisme et que nos intestins sont lésés par de nombreux traumatismes. Ces exemples montrent que nous devons considérer et traiter l’homme dans sa globalité.

Inge Beckel, traduction Anne Scerri

"Wer nicht jeden Tag etwas für seine Gesundheit aufbringt, muss eine Tages sehr viel Zeit für seine Krankheit opfern" Sebastian Kneipp / "Ceux et celles qui ne réservent pas quotidiennement un peu de temps pour leur santé devront un jour c