Inner Wheel au service de la paix
Le but d’Inner Wheel est de combattre la violence sous toutes ses formes en agissant, d’une part, sur le plan social et dans les rapports humains et en promouvant, d’autre part, l’entente internationale. Inner Wheel tente ainsi d’appliquer une façon de penser et d’agir décrite par Baruch Spinoza : « La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice ».
Inner Wheel est une organisation internationale non gouvernementale qui dispose d’un siège d’observateur sur les trois sites de l’ONU, à New York, Vienne et Genève. Cette position permet à ses déléguées de suivre les débats consacrés aux problèmes économiques et sociaux (ECOSOC) liés aux femmes et aux enfants. Les discussions portent sur tous les pays du monde qui s’engagent ensuite à améliorer leur situation. Les rapports des déléguées remis à la vice-présidente d’IIW relatent la situation mondiale et servent de base de réflexion et d’action. Comme l’affirmait René Cassin : « Il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’homme seront violés en quelques parties du monde que ce soit ». Bien que l’ONU ait pris des mesures pour garantir que les droits de chacun soient protégés, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.
Inner Wheel est convaincu que l’éducation et la formation sont indispensables tant au développement personnel et à l’essor socio-économique d’un pays qu’à l’établissement de la paix. De ce fait, Inner Wheel s’attaque à différents facteurs qui prétéritent le statut social des femmes et des enfants (absence d’éducation et de formation, inégalité des sexes, discrimination, maltraitance, violences sexuelles, etc.). Ses actions sociales internationales répondent à cet objectif.
Le but d’Inner Wheel est ainsi d’œuvrer pour une meilleure connaissance et compréhension entre les peuples et de faire en sorte que les femmes soient toujours plus intégrées au processus de paix dans le monde. Son espoir est que cette action atteigne une envergure mondiale.
Texte: Anne Scerri
